Le Korra comme toujours sur-motivé, nous nous pointons avec 3/4 d'heure d'avance devant les portes fermées du téléphérique des Grands-Montets. Red Bull, patience...Une approche des plus rapides, nous pose sous la rimaye du Couturier. J'attaque à droite en montant, dommage on nous avait à droite mais comme rive droite. Un premier pont qui craque sous mes pieds et je reviens en rampant. Un deuxiéme n'est guére plus encourageant. Finalement, Corrado réussi à traverser à l'endroit où la rimaye est la plus large dans un amas de blocs que l'on souhaite stable. Le couloir est plutôt bon, surtout quand on est en second. Les 400 métres de pente sont pour le moins inintéressants. Joueur, Corra teste ma vigilance en m'envoyant divers mousquetons, crochet abalakoff ou bonnet pour me tenir éveillé. Rien n'y fait, je dédaigne à rattraper le moindre projectile. La goulotte sommitale permet de situer facilement l'attaque, tellement facilement que je me retrouve trop à droite plus attiré par le rocher que par un cauchemar de glace noire et lisse. Trés fiére de moi, je réussi à faire une longueur mixte de plus que prévue.
Finalement, revenu dans le bon chemin, nous voici sous la longueur d'A2. Le début en traversée la tête sous un surplomb se négocie bien grâce à de gros pieds.