Parti en direction du Trident, on est vite saoulé d'enfoncer jusqu'au genou. Passant au pied d'Adolphe Rey, je me rappelle d'un coup qu'il y a 2/3 lignes qui m'avait interpellé. L'une d'elle, "entrez dans la légende", (8a Droyer ou 7b Bertod ?) intéresse aussitôt l'Eric Jamet qui m'accompagne. Vu du bas une belle et longue fissure attire notre regard. En montant, il y a en fait 2 lignes parralléles, distante à la base d'une vingtaine de mètres.
|
On peut résumer ça par : DEEEEEMEEEEENT!!!! |
|
Saute-piton, ça intéresse pas forcément grand monde ? |
Surexité en vue du bon moment qu'on va passer, on occulte complétement une "petite" fissure sur notre droite.
|
"Entrez dans la légende". Une autre fois.... La photo est incompléte, il manque le haut. |
On commence par celle de gauche, un piton (inutile) marque le bas de la fissure. Le début n'est pas trop raide mais la faille bien à doigt, genre 6b/c (coté A1/5+ sur le Piola rose). Au bout de 20 mètres, je tombe sur un relais moderne. Le rack encore bien remplie, j'enchaine la suivante. La longueur est magnifique : une fissure à poing des plus classes. Aprés 50 mètres de grimpe (6c), j'arrive à un relais sur goujons. Trop motivé par la ligne de droite, je pose le rappel pour qu'Eric enchaine a son tour. On repart de la même vire par un large laminoire. En tirant à droite, on rejoint la ligne convoitée. Pas de piton ce coup-ci. Une petite désescalade permet de faire sauter le tirage. La ligne est légèrement plus raide et plus conti, 6c environ.
Matos : 2 rack du 000 au 3 + un rappel de 60 mètres.
|
Acte 2 , fissure 2. |
|
C'est long 50 mètres. |
|
Ricou, fier de lui, admire le paysage depuis le relais. |