Après 3 jours à grimper sur les spits de 12 de l'Usine, la perspective de revenir à une pratique de la discipline plus "traditionnelle" me motive à fond. Quoi de mieux qu'un compagnon anglais pour aller grimper au secteur "Highland" surtout quand cet anglais parle le français couramment !!! Jonathan Griffith est connu pour ses magnifiques clichés( http://www.alpineexposures.com ), il est avant tout un excellent alpiniste qui a gravit nombre de voies à travers le monde. Quel chance de passer une journée ensemble. Le temps est vraiment médiocre ce lundi matin, les rues de Cham' sont pleines de neige, et franchement je n'y croit pas beaucoup. Comme d'hab quand une nouvelle saison commence, c'est la galère pour faire un sac complet. Adage vérifié sur le parking, il me manque mon baudrier. On chausse les skis à l'intermédiaire, on commencera la journée par une petite rando.
Arrivé au sommet de la barre, il y a pas mal de neige.
Pour se faciliter la tache, on rappel dans la voie. Contrairement à la première fois, on opte pour un départ plus direct. Faut rien gâcher ! On préfère tirer des courtes longueurs de 30 mètres, histoire d'éviter que le second ne se transforme en Mister Freeze. L1 offre un départ cool sur 3 mètres, une courte dalle compact suivi d'un coup de cul avec un réta rendu précaire avec toute cette neige.
Le passage marquant de L2 est le dièdre sans trop de pied qui réveille les bras.
L3 est un large laminoire rigolo surtout quand Jon se la colle pour finir tête en bas au-dessus de mon relais. Le large sourire qu'il a me rassure de suite, c'est repartit !
A R4, le vent se lève. D'un coup, la sensation du mousqueton qui colle aux lèvres me revient. Les 60 derniers mètres sont plus raides, une fine fissure mène au sommet.Quel plaisir en perspective. Les premiers mètres de L4 sont délicats mais rapidement la fissure devient profonde et l'ambiance se détend.
La fin est de la pure fermeture, des bacs et zéro pied. Un peu trop détendu, je ne sers pas assez les manches. D'un coup mes deux crampons zippent et c'est une fois de plus un 000 qui retient ma chute. En fait, un demi 000 car le rocher a cassé laissant sortir 2 cames ! Je me concentre un peu plus et la fin arrive rapidement.
Comme toujours dans ce coin, à 5 minutes de la foules des skieurs on a passé 4 heures dignes des plus belles faces Nord.
Matos : 2 jeu de C3 et un jeu simple jusqu'au 3, petits stopper éventuellement.
Arrivé au sommet de la barre, il y a pas mal de neige.
Pour se faciliter la tache, on rappel dans la voie. Contrairement à la première fois, on opte pour un départ plus direct. Faut rien gâcher ! On préfère tirer des courtes longueurs de 30 mètres, histoire d'éviter que le second ne se transforme en Mister Freeze. L1 offre un départ cool sur 3 mètres, une courte dalle compact suivi d'un coup de cul avec un réta rendu précaire avec toute cette neige.
Le passage marquant de L2 est le dièdre sans trop de pied qui réveille les bras.
L3 est un large laminoire rigolo surtout quand Jon se la colle pour finir tête en bas au-dessus de mon relais. Le large sourire qu'il a me rassure de suite, c'est repartit !
A R4, le vent se lève. D'un coup, la sensation du mousqueton qui colle aux lèvres me revient. Les 60 derniers mètres sont plus raides, une fine fissure mène au sommet.Quel plaisir en perspective. Les premiers mètres de L4 sont délicats mais rapidement la fissure devient profonde et l'ambiance se détend.
La fin est de la pure fermeture, des bacs et zéro pied. Un peu trop détendu, je ne sers pas assez les manches. D'un coup mes deux crampons zippent et c'est une fois de plus un 000 qui retient ma chute. En fait, un demi 000 car le rocher a cassé laissant sortir 2 cames ! Je me concentre un peu plus et la fin arrive rapidement.
Comme toujours dans ce coin, à 5 minutes de la foules des skieurs on a passé 4 heures dignes des plus belles faces Nord.
Matos : 2 jeu de C3 et un jeu simple jusqu'au 3, petits stopper éventuellement.